L'import-export présenté, expliqué et commenté, .....Economie, fiscalité,propriété intellectuelle, normes

Ce blog d’information et d'échanges est consacré pour une grande partie à la présentation de l'import-export et du droit des entreprises à l'international – Ainsi qu’au suivi et à l’actualisation du livre L'import-export présenté, expliqué et commenté aux TPE et PME. Il s'adresse aux professionnels de l'import-export, de la logistique, des secteurs financiers et comptables, du droit des entreprises, du droit fiscal, de la propriété intellectuelle, aux enseignants et étudiants en ces différentes matières, et d'une manière générale à toute personne intéressée par le commerce international et la mondialisation. Sans se substituer aux textes applicables ni à ces professionnels qui demeurent en toute hypothèse les sources privilégiées d'information et intervenants référents. Jean Sliwa

Enseignants, formateurs, communicants : quelques pistes de présentation d'un cours, d'un projet, d'une entrevue, ...

Assurer un enseignement, une formation continue, répondre à un animateur lors d’un interview, communiquer à titre général, dans un cadre professionnel, rendre dans tous les cas un discours agréable, efficace, éveiller, susciter l’intérêt des participants, des apprentis, des prospects, ne sont pas pour diverses raisons, spontanément, toujours aisés.

Aussi est-il utile parfois de s’en remettre à des méthodes, à des formules appropriées, tout en conservant la possibilité de s’exprimer librement, de développer le propos, hors toutes contraintes.

Voici quelques-unes de ces formules parmi d’autres, qui valent pour l’oral, mais aussi parfois pour l’écrit.

1 - Le titrage et numérotation. Il s’agit ici de présenter le discours, le propos, une réponse à une question dans un ordre annoncé ou non, par exemple en trois parties 1, 2 et 3, avec des têtes de chapitre en quelque sorte, du genre : la première des raisons est….La deuxième ….La troisième …. Ou le sujet est traité en 3 parties : la première porte sur ….la deuxième sur …..la troisième ….Ou encore : Cette question comporte une réponse en deux parties, la première …la seconde …

Il est aussi possible de se passer de cette présentation (la première, la deuxième, …) tout en l’utilisant, mentalement.

Adaptable quasiment à tous les cas d’espèce, cette formule quelque peu scolaire présente plusieurs avantages : elle constitue en soi un plan, permet une mémorisation du propos à développer, elle assure une présentation claire et lisible, la compréhension de l’énoncé, du cheminement suivi, à la fois pour l’auteur et les participants.

2 – La chronologie des événements, des situations : formule utile et intéressante pouvant être utilisée, par exemple, pour relater des faits, des cheminements d’opérations dans le temps, expliquer le déroulé de l’accomplissement de formalités, d’un transport international, etc.

Cette présentation fait comme dans le premier cas office de plan, assure un développement aisément mémorisable pour les formateurs, clair et compréhensible pour les auditeurs.

3 - Les interrogations/questions : du type Qui ? Pourquoi ? Quand ? Comment ?, etc., elles structurent dans un cours le discours, suscitent chez le participant l’envie de répondre, au moins intérieurement, de se positionner par rapport à la question, le met en situation d’attente et d’intérêt. Dans une entrevue, elles apportent de la clarté, de la compréhension, permettent une meilleure gestion du temps de réponse, qui n’est jamais suffisant.

Cette formulation permet aussi des changements de tons et de rompre ainsi la monotonie d’une présentation.

4 - Les exemples/cas vécus : ils peuvent être utilisés comme base d’une démonstration, constituer l’élément principal servant à la présentation du sujet exposé ; ils apportent du concret dans le propos, un peu d’air frais dans le développement de sujets complexes, témoignent de la réalité de l’application possible de dispositions théoriques. 

5 – les supports : un croquis, un dessin, une image, un graphique, des statistiques, une carte, une vidéo, un développement powerpoint valent, c’est connu, mieux qu’un long discours ; ils peuvent parfois résoudre ces difficultés de transmission de connaissances, d’un savoir, que tout formateur est susceptible de rencontrer.

Ces supports présentent l’avantage d’imager un propos, dans l’espace, le temps, dans des conditions qui expriment plus clairement la pensée de l’auteur, ou qui l’accompagnent. Cette représentation imagée peut être suivie d’un exercice pratique sommaire pour mesurer si la difficulté de compréhension est résolue.

6 - La reformulation : elle s’impose quand visiblement le discours laisse les participants perplexes, le propos est incompris, pour des raisons qui peuvent résulter d’une présentation absconse, mal formulée et/ou parce que le sujet est très technique, qu’il suppose un niveau de compréhension supérieur à la moyenne, une attention soutenue. 

7 – La comparaison : comparer, c’est montrer ce qui se ressemble ou se différencie. Dans le discours, une interview, elle peut constituer la trame, le support d’une explication, de l’analyse de l’évolution de données sur une période précise (ex : à partir d’un graphique), de procéder à des choix, de prendre des décisions (d’achat par exemple).

Sachant que comparaison n’est pas toujours raison.

8 - Les oppositions/les contraires : leur emploi (le pour et le contre, avantages et inconvénients, autrefois et maintenant, le plus et le moins, ici et ailleurs, etc.) a pour intérêt de susciter la réflexion, de mettre en évidence ces différences possibles de traitement, de choix, d’aider aux prises de décisions.

9 - Les extraits cités, les avis et observations : identiques, contraires, formulés par des personnalités, des experts en leur domaine, figurant dans les textes officiels, des rapports, des décisions, etc., ils permettent d’authentifier, de valider une idée, un point de réglementation qui peut s’interpréter, de situer le contexte historique, géographique, réglementaire, de présenter les spécificités des cas et difficultés rencontrées, etc.

A utiliser également avec précaution, opportunément, sans trop.

10 - Les anecdotes : récit d’un fait curieux ou pittoresque, susceptible de divertir, selon le Larousse, elles égayent effectivement les propos, parfois rébarbatifs, renvoient aussi à la réalité. Utiles, à condition de ne point en abuser.

11 – Le résumé/la conclusion : ils permettent de restituer en peu de mots, une phrase, l’essentiel, les grands traits qui caractérisent le sujet évoqué, le propos.

Toutes ces formules que j’ai appliquées, comme beaucoup d’entre nous, dans un cadre professionnel, sont des outils d’aide à l’enseignement, à la formation, à la communication qui, dans tous les cas, structurent, diversifient le contenu du propos, permettent de s’abstraire de la rigueur du sujet, désennuient parfois (cas des anecdotes), qui, en résumé, sont d’une réelle utilité.

Le tout est aussi de savoir selon le public, son niveau, ses attentes, les circonstances, etc., utiliser les uns et les autres durant un cours, une communication, si nécessaire, à bon escient, au moment opportun, un peu, parfois, sans trop.

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